Aujourd’hui, je vous donne rendez-vous au casino !
Et pour commencer notre exploration des différents jeux, je vous propose : le jeu des 7 différences !
Allez-y, piochez la première image !
Ouh ! Pas facile celle-ci ! Les différences entre Clémentine et Mandarine. Êtes-vous déjà capable de me les réciter sur le bout des doigts ?
Les termes "clémentine" et "mandarine" sont souvent utilisés de manière interchangeable, mais ils désignent en réalité deux variétés distinctes d'agrumes. Les différences entre clémentine et mandarine résident principalement dans leur origine, leur saveur, leur texture et certaines caractéristiques botaniques. Voici quelques distinctions clés :
1. Origine :
La clémentine est un hybride de la mandarine. Elle doit son nom au frère Clément qui l'aurait créée en 1892 en croisant un mandarinier avec un bigaradier. Néanmoins, d'après les études chromosomiques de l'Inra, la clémentine est le fruit de la fécondation d'une fleur de mandarinier par du pollen d'orange douce.
2. Goût et Saveur :
La mandarine est beaucoup plus sucrée que la clémentine. En effet, la mandarine possède une chair qui est l’une des moins acides parmi les agrumes
3. Texture et Facilité de Pelage :
Les clémentines sont souvent appréciées pour leur facilité de pelage. Leur peau est relativement fine et se détache facilement des segments.
4. Pépins :
La clémentine ne contient pas ou peu de pépins à l’inverse de la mandarine qui en possède beaucoup.
5. Apparence :
Les clémentines ont tendance à être petites, rondes à légèrement aplaties, et elles sont souvent plus petites que certaines autres variétés de mandarines.
6. Saisonnalité :
Les clémentines ont une saisonnalité bien définie et sont souvent disponibles pendant les mois d'hiver, généralement de novembre à janvier. Elle arrive sur les marchés dès octobre, soit environ 1 mois avant la mandarine.
7. Couleur de la pulpe :
La couleur de la pulpe des clémentines peut varier du jaune pâle à l'orange vif. La pulpe des mandarines peut également varier, mais elle a généralement une teinte plus orange. Certaines variétés peuvent présenter des nuances de rouge ou être légèrement plus pâles.
Allez, on en pioche une autre ? Pas mal ! Les différences entre Fraisier des bois et Fraisier des Indes. Un peu plus technique !
1. Origine :
Il est très courant de se tromper entre ces deux variétés qui n’ont pourtant pas le même goût ! Le Duchesnea indica, ou fraisier des Indes, colonise lui aussi les sous-bois. Mais les fruits qu’il produit sont purement décoratifs.
2. Couleur des fleurs :
Le fraisier sauvage « classique » possède 5 pétales de couleur blanche. Il a un double calice avec une rangée de sépales bien visible à une dent et une rangée de sépales plus fins, également à une dent.
Alors que la fleur du fraisier des Indes comporte le même nombre de corolle, mais elles sont jaunes.
3. La forme du fruit :
Le fraisier des bois porte un fruit en forme de cône arrondi (qui peut être aussi sphérique, mais plus rare).
De son côté, le Fraisier des Indes produit un fruit toujours bien arrondi, très sphérique. Le pédoncule de la fraise des indes est légèrement rigide. C’est ce qui permet au fruit de se redresser vers le haut.
4. Le goût
Le goût est sucré pour les fraises des bois, particulièrement celles qui sont plus exposées au soleil tandis que les fraises des Indes sont très insipides.
5. La toxicité
Si les fraises des bois sont très prisées des pâtissier·ères, les fraises des Indes sont modérément toxiques. Il vaut donc mieux ne pas les consommer !
Et si nous allions maintenant faire un tour au “Jeu des Expressions” ? La règle est simple : retrouver l’origine des expressions françaises en rapport avec la nourriture.
Première carte : “avoir la pêche”. Une idée d’où pourrait provenir cette expression ?
A priori, cette expression prendrait racine dans la culture chinoise au 3e siècle. À l’époque, on considérait ce fruit comme étant source d’immortalité. Le poète chinois Zhang Hua décrit même un verger dans lequel une divinité taoïste cueillait tous les 3.000 ans des pêches. Ces fruits avaient un pouvoir inestimable : celui de devenir éternel. La divinité invitait des simples mortels à venir les goûter et ces derniers devenaient à leur tour détenteurs d'un pouvoir qui fait toujours rêver. La pêche, le brugnon, comme la nectarine sont des mutations naturelles de ce qu’on appelait 'la pomme de Perse', un fruit qui est apparu il y a plus de 3.000 ans au nord de la Chine. Avoir la pêche était donc la garantie d’une santé inoxydable.
Mais il existe aussi une autre explication, cette fois liée à la boxe. Donner une pêche ou donner une patate sur un ring était la preuve que tout allait bien. Dans ce sport, c'était la garantie d'avoir la victoire au bout des gants."
On continue avec “C’est du Flan”. À votre avis, quel rapport avec le gâteau si emblématique ?
Et bien elle n’en n’aurait aucune ! En réalité, elle ferait référence au flan du XIe siècle, c'est-à-dire au métal qui permettait de frapper la monnaie. C’est donc une référence à de la fausse monnaie, et par extension à un mensonge.
Nouvelle carte : “Ramener sa fraise”. On en parlait tout à l’heure ! Mais quel lien avec ce fruit printanier ? Une idée ?
En fait la "fraise" n'est autre que la tête, il s'agit d'un vocabulaire argotique qui désigne le visage. "Ramener sa fraise" signifie tout simplement s'"approcher", ce qui a également donné l'expression "la ramener". Quant au verbe "ramener", il pourrait provenir des plus anciens "ramoner" et "ronchonner" qui signifiaient familièrement "râler".
Une dernière ? Elle est un peu plus simple : “être au four et au moulin”.
Cette expression provient du XVIIe siècle et du droit féodal. La première version de l'expression populaire était "au moulin et au four, chacun va son tour". En effet, le four et le moulin étaient tous deux soumis au droit de banalité d’un seigneur. Tous les habitants d’une terre étaient tenus, moyennant une redevance, d’utiliser pour moudre leur grain et cuire leur pain, le moulin et le four banaux, la propriété du seigneur. Et lorsqu’on était présent au moulin, il était impossible de se servir en même temps du four, situé à bonne distance de la meunerie. Ces deux actions ne pouvaient être réalisées que successivement.
Et voilà, notre tour au casino touche à sa fin pour aujourd’hui. Mais s’il vous a plu, dites le moi ! Qui sait, peut-être y retournerons nous ?
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